Fable
Le ciel
(Les éclairs et le tonnerre et le petit moineau)
Le ciel ces jours dernier s’est enflammé
Il craint les ardeurs suffocantes de l’été
Cette saison temporise lourdement harnachée
L’air expire sa démence et s’évente lassé
Le ciel se tourne vers les nuages hypocrites
Il les supplie d’accorder audience au tonnerre
A l’éclair et d’inviter la pluie à un colloque
Rien n’y fit les nuages se montrèrent distantes
s’étant égaré dans les nuées un moineau
petit et chétif demanda asile le ciel le berça
et lui murmura aide moi va prévenir les entités
nous mourrons asphyxiés sans le secours de l’eau
le petit moineau promit de trouver le tonnerre
il vola très haut jusqu’à atteindre une porte forgée
il frappa au vantail lumineux une vois grave demanda
que désirez-vous nous prenons nos repos compensatoires
le moineau gazouilla timidement le ciel m’envoie pitié
le portail grinça et le tonnerre apparut péremptoire
que veux-t-il ? de la pluie seigneur il se meurt
l’éclair vint alors saluer le petit oiseau apeuré
cette nuit les astres s’en souviennent l’orage violenta
les ombres ,les nuage pleurèrent et quittèrent l’oisiveté
un petit moineau niché dans les bras du ciel riait
son nid sera parrainé par le tonnerre,l’éclair et le ciel
raymonde verney