Pour toi je ne suis qu’une apparence
Mon amour le vois-tu dans ton absence ?
Ton désir affable et disert m’exaspère
Oserais-je un jour parler de différence ?
Apparence d’une passion qui étreint
L’indifférence, gestes factuels épars
Sais-tu mes peurs, mes faux départs
Je m’avilis à respirer ton dédain
Je feins, servile et débonnaire, apparence !
Mon fol amour s’en est allé hiberner
Ere glaciaire qui gèle ma souffrance
Extrapolée vers des horizons hébétés
Je savoure mon insolence ….seule
Apparence ou illusion ton regard change
Saurons nous préserver notre constance ?
Dans cette joute où triomphe l’apparence
Raymonde verney