Un petit soulier vert prenait l’air, il faisait chaud
Et ce petit soulier au prénom étrange HUIGDOR
Bousculait les fleurs, gambadait et riait car
Il s’amusait ferme cela n’était pas du goût des dames
Marguerites engoncées dans leurs vestes blanches et jaunes
Ridées et austères elle n’appréciait pas d’être traitées
Avec tant d’impertinence, elles menacèrent le petit soulier
De prévenir le garde de service le castor MULY tout
De même il fallait respecter l’âge êtes vous de notre avis
Madame le bleuet, la petite fleur timide n’osait pas répondre
Elle aimait bien ce petit soulier effronté qui dévalait le pré
A toute allure car il était pressé d’aller se baigner dans le lac
Des nénuphars il faisait tellement chaud HUIGDOR ne s’excusa pas
Il continua son chemin mais au détour d’un sentier l’attendait une fée
Lorsqu’il la vit il tomba amoureux et fit le beau il essaya de la charmer
En gambadant en chantant car il possédait une voix de soprano
La fée BLUETTE n’était pas contente du tout elle dit au petit soulier
Tu as manqué de respect aux dames marguerites je te prierais de leur demander
Pardon ensuite tu pourras aller te baigner
HUIGDOR reconnut son erreur et tête basse alla demander pardon aux vieilles dames qui furent enchantées et l’embrassèrent et… allèrent se baigner
Avec le petit soulier et la fée.
Raymonde verney