Sur un fauteuil je pose mon ennui
Flatulence de l’esprit qui se dérobe
Exercice qui déloge mes chimères
Je délibère dans l’irréalité, je glisse
Vers des visions hallucinantes
Je suis une fleur au visage humain
D’un pays se nommant HEURE on dit
Que les aiguilles formatent le temps
Ma tige ploie sous les ondées, soudain
M’accoste un oiseau, un épervier il affirme
Etre amoureux de ma beauté, il désire
M’inviter dans son nid si avenant
J’allais accepter lorsque la sonnerie
Infernale déchira mon songe, dépitée
Je réintégrai la vie sournoise et décapée
A l’importun qui me harcela je souris
Raymonde verney[img][/img]